NÙ
Une création originale de Mickaël Sabbah
Saison 2005
« Qui est nu ne laisse rien tomber »
Proverbe japonais

SYNOPSIS
Nù est l'aboutissement des deux précédentes versions de MKS* Texte. Il s’agit d’un journal intime écrit sur des bouts de papier, sur une vieille machine, enregistré au dictaphone ou au caméscope, lors de voyages à Paris, à New York, en Afrique et en Europe de l’Est.
Mais un jour le manuscrit brûle. Réparé, recousu, cicatrisé, il donne naissance à une écriture particulière, brute et enfantine. Il est le fruit d’une longue introspection artistique ainsi que le reflet de rencontres et d’influences multiples.
Dans ce texte brut, l'auteur a introduit neuf passages narratifs : récits de voyages, anecdotes, chanson. Ces deux formes d’écriture se répondent tout au long du spectacle pour former neufs tableaux distincts. La narration est une respiration, une escale où l’on retrouve des repères, un ordre, une grammaire.



Cette dernière version du spectacle raconte le parcours initiatique d'un enfant sauvage à travers la planète et les étoiles. C’est l’odyssée intemporelle d’un clochard céleste à travers la rue, la soif, l’ivresse et le désert qui dévoile notre âme et la met à Nù. Dans ce conte contemporain, le personnage découvre les autres. Surtout, il se découvre lui-même, sa conscience, ses sentiments, son corps et ses réactions.
Nù propose également une réflexion sur notre société : ses joies, ses troubles, ses doutes, notre besoin de transmission, nos forces et nos fragilités, Au carrefour des genres, Nù développe un langage, des ambiances, des sons, des images et des mouvements. Il utilise l'anecdote pour mieux toucher l'universel et atteindre le sacré.



MISE EN SCÈNE
CORPS
Le texte est travaillé comme une partition, tout en rythmiques, forces et douceurs, cris et mélopées. Il est porté physiquement par le travail de l'acteur, dont la gestuelle corporelle devient un langage en soit.
Le mouvement extirpe le verbe ou lui répond, donnant naissance à une danse parlée. La parole est corps, grâce à la fusion des énergies communes dans une tension sans répit.
![]() | ![]() |
---|---|
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() |






COSTUME
Le spectateur découvre un personnage à la fois vagabond, enfant sauvage et magicien. Il porte un costume usé, aux formes et aux volumes souples. Ce choix de costume s'inscrit dans une volonté de simplicité pour plus d'universalité et d'intemporalité.
Le pantalon est fait d’une toile naturelle d’indigo, il se noue à la taille comme les pantalons de pêcheurs thaïlandais. Brodées au fil de laine sur chaque pans, des formes naïves empruntées au décor semblent avoir une signification secrète.
Le pull en jersey de laine reprend la couleur du sable.